Хотел бы я, чтобы в своей могиле,
Как нынче на своей кушетке, я лежал,
Века бы за веками проходили,
И я бы вас всю вечность слушал и молчал.
Nous avons pu tous deux, fatigues du voyage,
Nous asseoir un instant sur le bord du chemin –
Et sentir sur nos fronts flotter le meme ombrage,
Et porter nos regards vers l'horizon lointain.
5 Mais le temps suit son cours et sa pente inflexible
A bientot separe ce qu'il avait uni, –
Et l'homme, sous le fouet d'un pouvoir invisible,
S'enfonce, triste et seul, dans l'espace infini.
Et maintenant, ami, de ces heures passees,
10 De cette vie a deux, que nous est-il reste?
Un regard, un accent, des debris de pensees. –
Helas, ce qui n'est plus a-t-il jamais ete?